De la rareté en philatélie fiscale
Un ami me demandait récemment quels étaient les fiscaux les plus rares de la collection de France. Vaste question à laquelle on pourrait au premier abord répondre ceci : " regarde le catalogue et recherche les timbres les plus chers ; tu sauras quels sont les timbres les plus rares ".
Nanti de ce bon conseil, mon ami me dit alors : " les plus chers sont donc les plus rares ? ".
C'est n'est pas exactement le cas, car il faut aussi prendre en compte la demande des collectionneurs et le fait que certaines séries sont plus prisées que d'autres. Par exemple, les timbres de dimension ou de la série unifiée ont davantage les faveurs des collectionneurs que les fiscaux de connaissements ou de valeurs étrangères.
Dubitatif, il m'indiqua : " Montre-moi donc un timbre rare ".
Voici fait :
N° 69 de la SFU
Ce timbre, à la faciale sans objet à l'époque de son émission en 1935, est connu à quelques exemplaires à l'état neuf. Je ne l'ai jamais vu oblitéré et a fortiori sur document.
Pourtant si on consulte le catalogue, la cote en neuf (1 500 €) est nettement plus élevée que la cote à l'état oblitéré (750 €). Le plus cher n'est donc pas forcément le plus rare.
La conversation sur le sujet inépuisable de la rareté se poursuivit assez tard.
Sur la fin, mon interlocuteur me demanda : " Y-a-t-il des timbres que tu considères comme très rares ? ".
Oui de nombreux. Mais en rassemblant mes idées je lui indiquai quelques timbres que je n'ai jamais vus :
- Dimension n° 81
- Effets de commerce n° 119
- Permis militaires n° 10 ; n° 11 ; n° 25 ; n° 26 ; n° 27
- Taxe piscicole n° 174 à 176
- SFU n° 314
- Assurances sociales n° 28 ; n° 29 ; n° 30
Un de nos lecteur pourrait-il m'apporter une once de félicité en me transmettant un scan d'un des timbres évoqués ci-dessus ?